Dans le Vexin normand, les sites touristiques visent le tourisme de proximité
Le 18 mars 2020, une livraison particulière était attendue au château de Vascœuil : l’exposition du photographe normand Jean-François Rauzier devait marquer le lancement de la saison. Mais le Covid-19 est passé par là… Marie-Laure Papillard, propriétaire des lieux, n’espère donc pas une réouverture avant le 20 mai 2020, le temps d’installer ce nouveau rendez-vous.
« IL A FALLU EMPRUNTER »
L’édifice, monument historique, et ses 5 ha de parcs sont l’un des principaux pôles d’attractivité du territoire. «On a 25000 visiteurs par an, souligne Marie-Laure Papillard. Encore faut-il qu’ils viennent.» Car ce sont quelque 200 groupes, répartis entre avril et juin, qui ont été annulés en raison de la pandémie.
L’impact économique se fait déjà ressentir. Entre végétation invasive et factures incontournables, «qu’il y ait de la visite ou pas, maintenir en état le site coûte de l’argent. Il a fallu emprunter pour tenir le choc», poursuit celle qui évalue une perte sèche d’au moins 30 000 €. Marie-Laure Papillard prévoit également de diminuer son nombre de saisonniers. Quant aux animations ponctuelles, tout dépendra des directives gouvernementales à venir. Déconfinement. Les transports scolaires reprennent en partie dans le Vexin normand
FÊTES EN SUSPENS
À quelques kilomètres de là, à Lisors, l’abbaye de Mortemer a rouvert son parc lundi 11 mai 2020 et son musée devrait suivre début juin 2020. Une reprise facilitée par sa caisse « libre-service » qui évite tout contact direct. Le client met son règlement dans une enveloppe et récupère le code d’accès de la grille. Sur place, une présence quotidienne permet de prévenir d’éventuels resquilleurs.
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