À la découverte de la chapelle de Saint-Pierre Orseolo de Codalet
À 300 m environ, au sud-est de l’abbaye de Saint-Michel de Cuixa, existait une petite chapelle romane restaurée en 1925-1928.
Cet édifice a servi d’ermitage à l’ex-roi de Dalmatie, ex-doge de Venise, ex-amiral de la Flotte vénitienne !
« L’humble et saint moine pouvait rêver en paix au doux voisinage du ruisselet qui, en un gazouillis, animant seul le silence, se vante de l’avoir connu ! « . Le saint ermite dormait sur une pierre pieusement conservée devant l’autel actuel de la chapelle.
Cette pierre est une sorte de rocher dans le flanc duquel, une forme humaine est grossièrement creusée; se produisirent de nombreux miracles.
Le doge Orseolo vient s’exiler à Saint-Michel dans l’ancienne chapelle dont, nous retrouvons encore les soubassements sur le site où une stèle avec céramique a été érigée par les moines et dont c’était l’anniversaire de la mort ce dimanche 10 janvier 2021.
Le doge Orseolo y faisait son ermitage la journée et rejoignait la communauté des moines le soir pour le souper. On dit qu’il aurait commencé à sculpter à sa taille et sa silhouette cette pierre où il faisait la sieste.
Sa tombe est placée à sa mort en 997, dans le cloître, sous l’escalier menant à l’abbatiale; non loin de la porte originelle de l’église (emplacement actuel de la porte vitrée).
Le doge Orseolo, sera canonisé et sacré. Son corps sera exhumé pour être placé sur l’autel lors de la cérémonie.
Les siens retourneront en Italie.
Finalement, la chapelle est laissée à l’abandon et est rasée. Il ne reste uniquement les soubassements figurent encore au sol et la pierre où il s’allongeait…
C’est un lieu où nombreux viennent prier ou chercher un recueillement.
Bien que l’on prête, à cet endroit des vertus, mais rien de vérifiable ou scientifiquement prouvé.
Des reliques du doge se trouvent encore dans l’église de Codalet au sein du village.
la vie de saint Pierre Orseolo est retracés par des peintures murales qui peuvent être admirées dans la chapelle; qui sert à entreposer les reliques de l’église de Prades et son trésor.
Source : lindependant.fr