A la découverte des marais poitevin et venise verte
Sous l’ombre des arbres de la rue des Gravées, à Sansais, la terrasse de la crêperie familiale Le Chantilly affiche quasi-complet. Dans une douceur ambiante, bercée par le bruissement de leurs feuilles au vent, José Coelho-Martins remercie la serveuse pour le café tout juste servi. Celle-ci virevolte entre les tables. Ses mouvements vifs contrastent avec l’attitude relaxée de ce père accompagné de sa femme et de sa fille.
« Des routes sans fin très apaisantes »Hélène-Valentine Ferreira-Martins, étudiante en deuxième année de science politique à Poitiers, profite de ses vacances pour découvrir la région, entourée de ses parents.
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Tous trois font escale à Sansais, le temps d’un après-midi, avant de rentrer à Poitiers. « C’est ma première fois dans le coin. J’avais beaucoup entendu parler de la Venise verte et c’était l’occasion de connaître la Nouvelle-Aquitaine. Après avoir passé deux jours à La Rochelle, où les plages étaient bondées, je découvre un endroit très calme. C’est très reposant, surtout pour mes parents », explique-t-elle. Ces derniers, venus de Monaco, sont agréablement surpris par une France rurale qu’ils ne connaissaient pas. « Chez nous, les coins nature se font rares. Nous sommes plutôt habitués à être entourés de béton, souligne Madalena Coelho-Martins, la mère. Ici, c’est très agréable, il fait bon vivre. Les petites maisons sont très charmantes et font l’authenticité du village. Rouler sur ces routes sans fin est très apaisant ». La visite du Marais poitevin s’effectuera en barque pour cette famille aux origines portugaises. À l’image de nombreux touristes : la balade sur les conches s’est imposée comme un incontournable pour explorer le parc naturel régional.
Vacances en France« Avec la crise sanitaire, nous n’avons pas pu aller à Porto chez nous, comme nous avons l’habitude de faire », déplore Hélène-Valentine Ferreira-Martins. Les vacances en France s’avèrent néanmoins plus que plaisantes, malgré le changement. « Les promenades en pleine nature sont le point fort d’ici. Je suis impressionné par le nombre de pistes cyclables, il y a vraiment de quoi faire », souligne José Coelho-Martins. Seul point négatif pour le court passage de la famille dans le département, l’offre de restaurants, « pas assez locale ». « Il y a beaucoup de frites et de salades, j’aurais aimé plus d’endroits qui proposent du tout régional », au goût de la mère.
Source: lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/