Promenades et circuits

Centre-Val de Loire : 6 itinéraires insolites pour découvrir la région

  • Département du Cher – 18
  • Département d’Indre-et-Loire – 37
  • Département d’Eure-et-Loir – 28
  • Département de l’Indre – 36
  • Département du Loir-et-Cher – 41
  • Département du Loiret – 45

► Une journée dans le Cher

1/ Sentier botanique des Pêcheurs

Envie d’une balade pleine de surprises ? Entre botanique et magie, vous voici au bon endroit.

C’est à côté de l’église du village de Saint-Thorette, à 20 minutes de Bourges que débute la balade. Descendez le long du Cher et partez une petite heure vous promener, entourés d’érables sycomores, de marronniers d’Inde ou encore d’aubépines. Une faune qui a par endroit repris ses droits. N’ayez pas peur de vous griffer les mollets !

Pourquoi parler de sentier des Pêcheurs ?

Ce sont eux, qui ont marié l’art de la balade à la botanique et la magie. Un panneau identifie chaque espèce et la lecture en est étonnante… 

On remarque avec un peu d’attention que le sentier est composé de deux parties. L’une naturelle, l’autre modelée par l’homme : les pêcheurs du village.

L’accès est libre toute l’année mais plus joli de Mars à Septembre. De niveau « facile », les 7 ans et + sont les bienvenus !

Un peu d’histoire

C’est aussi dans cette commune que passait la Ligne de Démarcation entre 1940 et 1943. Cette frontière imposée par les allemands s’étandait sur plus de 1 200km. En traversant le pont direction le nord vous étiez en zone « occupée ». Alors qu’en restant du côté de Sainte-Thorette vous étiez en zone dite « libre ».

2/ Sur la route

  • Mehun-sur-Yèvre et son château,

Comme toute cité médiévale, Mehun-sur-Yèvre conserve des traces de son passé. Un château, site majeur pour la castellologie française, surplombe le jardin du duc de Jean de Berry. Datant du premier quart du IXe siècle, il ne reste aujourd’hui que deux tours. L’accès est gratuit. À côté, la collégiale Notre-Dame est un édifice roman construit au tout début du XIe siècle, magnifique.

prevnextEn se baladant dans la vieille ville, on découvre son ancienne porte. C’est sans doute le plus beau vestige qui subsiste des remparts de la cité de Mehun. Elle date du début du XIIIe siècle et présente les dernières innovations militaires de son temps : passage de la herse, enchaînement des arcades défensives, disposition des archères, chambres de tir intérieures, etc.

Jeanne d’Arc à Mehun ?

Oui, Jeanne arrive à Mehun-sur-Yèvre vers la fin d’octobre 1429. Elle vient de faire couronner le roi à Reims et a délivré, en mai, la ville d’Orléans. Une statue est érigée en son honneur devant l’hôtel de ville. Elle est décidemment partout !

  • L’église d’Allouis

« Ne pas se fier aux apparences » se révèle ici bien vrai ! L’église d’Allouis n’a pas la majesté de la collégiale de Mehun dont elle dépendait mais cache bien des surprises. En effet, elle recèle une cuve baptismale du XIe siècle, mais surtout les fresques du mur diaphragme, exécutées vers 1160 et restaurées en 1974.

  • La Maison de l’eau

Le site de la Maison de l’eau à Neuvy-sur-Barengon regroupe 3 espaces naturels et culturels : le Moulin de la biodiversité, la Tourbière de la Guette et l’étang de M. Gentil.

Des activités et des balades sont proposées pour petits et grands autour de la nature.

3/ Tourbière de la Guette

Qu’est-ce que c’est ?

Une tourbière est un milieu humide, gorgé d’eau et pauvre en oxygène et éléments nutritifs. La décomposition de la matière organique est alors ralentie. Les végétaux s’accumulent et forme de la tourbe. Ici, à Neuvy-sur-Barangeon, (à 25 minutes de Vierzon) elle est dite « topogène ». Elle est alimentée par les précipitations qui tombent sur le plateau sableux puis ruissèlent jusqu’à s’infiltrer vers la tourbière.

S’étendant sur plus de 1300 mètres et avec une superficie de 23 hectares, c’est la plus grande tourbière de Sologne. Labellisée Espace Naturel Sensible (ENS), elle abrite une flore et une faune protégées.

La Faune et la Flore de la tourbière

  • Les Linaigrettes

Servant autrefois à garnir les oreillers ou à façonner les mèches de lampe et même à soigner l’épilepsie, elles sont aujourd’hui protégées. Ces « herbes à coton » égayent par leur petite houppe blanche les prairies au printemps.

  • La Pédiculaire des bois et les Droseras

La Pédiculaire des bois est un parasite végétal qui détourne la sève de ses voisines. Ne trouvant pas à satisfaire complètement leurs besoins nutritionnels par leurs racines, les Droseras ont développé une adaptation « semi-carnivore ». Ainsi, elles suintent de fines perles qui imitent la rosée et engluent les insectes.

  • Entre libellules et araignées

De toutes les couleurs et de toutes les tailles, les libellules volent en reines sur la tourbière au son des Criquets des marais. Elles se méfient de la Grande Dolomède, une des plus grosses araignées d’Europe. D’autres espèces d’araignées (environ 150) vivent dans la tourbière…

  • Le lézard vert

Cette espèce atteint en moyenne 30 cm de long. Le mâle a une coloration bleu vif sur la gorge et les côtés de la tête en période de reproduction alors que la femelle a généralement deux lignes blanches sur les côtés du dos et parfois sur les flancs.

Envie d’une balade libre ou guidée ?

Balade libre : un sentier sur caillebotis, libre d’accès toute l’année, permet d’observer le milieu. Des panneaux explicatifs et des bornes pédagogiques permettent de mieux appréhender ce milieu. Prévoir des chaussures de marche et une heure de votre temps.

Balade guidée gratuite : accompagnée d’un guide, cette visite sera l’occasion de découvrir un monde insoupçonné et de saisir le rôle primordial que jouent les tourbières.

4/ Pôle des Étoiles de Nançay

Site unique en France, découvrez les instruments de la station de radioastronomie de Nançay à 1 heure d’Orléans. Visitez un site d’exception qui abrite entre autres le 4ème plus grand radiotélescope au monde !

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Des activités pour les enfants sont organisées tous les après-midi ainsi que des visites guidées de la station.

► Une journée en Indre-et-Loire

1/ Nitray, son château

La petite ville de Nitray entre Tours et Bléré, possède un château aux multiples activités. Pour ceux qui parcourent la vallée de la Loire, une aire d’accueil pour camping-car entre les vignes avec vue sur le château est disponible. En échange, venez déguster leurs vins !

Depuis les années 90 on pratique ici l’oenotourisme. Avec leurs 10 hectares de vigne AOC Touraine ils produisent 6 cépages différents. François L’Espinay, qui a repris le château familial, nous fait visiter les lieux. Tout d’abord le parc. Inscrit au monuments historiques grâce à ses arbres centenaires, vous pourrez vous promener en famille, avec vos animaux ou encore à vélo autant de temps que vous le voudrez. Ensuite le château. Datant du 16e siècle il est dit de « lanterne », c’est à dire très long mais pas très large. À côté, la chapelle avec une face plate tournée vers l’orient.

Connaissez-vous le fruitier ? C’est l’ancêtre du réfrigérateur. On disposait les fruits que l’on venait tourner régulièrement (pommes, poires…). Les murs épais de 2 mètres gardaient la fraîcheur pendant plusieurs mois.

Enfin le pigeonnier du  XVe siècle, comptant 1763 boulins en tuffeau et briques. Un boulin permet d’accueillir un couple de pigeons; on peut compter 3000 pigeons dans ce pigeonnier. Totalement restauré, l’échelle fonctionne encore.

La famille vivant dans le château l’été, on visite l’intérieur durant les journées du patrimoine… 

2/ Montbazon et sa forteresse

À 30 minutes de Nitray et 20 minute de Tours, se trouve la charmante ville de Montbazon. Le long de la route admirez différents domaines et châteaux.

La forteresse de Montbazon fut édifiée à partir de 991 au sommet d’un éperon rocheux dominant le cours de l’Indre. C’est l’un des plus vieux monument médiéval français. Entre donjons, marchés, animations… toute la famille à de quoi s’amuser !

Michel, 72 ans vit avec son épouse dans son arboretum de 4 hectares situé à Veigné. Ancienne carrière de sable, ce terrain sec plait aux bambous et arbres du Japon.

Découvrez un jardin ou mauvaises et hautes herbes sont les bienvenues. Avec un côté sauvage, ce jardin met en avant la nature et la laisse vivre.

Je laisse beaucoup d’espaces aux plantes. La plante s’exprime, c’est presque du non jardinage.

Michel Davot

Au travers des chemins, sculptures et créations d’artistes rythment ces différents paysages. Nymphéas et lotus sont admirés en été ainsi que des plantes carnivores locales. 

Plutôt observateur que jardinier, il aime les plantes, les animaux et les écorces.

Ouvert sur rendez-vous, appelez le 06 81 53 35 52 et profitez d’1h30 de balade dans cet arboretum créé en 1966

► Une journée en Eure-et-Loir

1/ Bonneval, la petite Venise de Beauce

Cité médiévale à découvrir à pied ou en bateau électrique, cette ville fortifiée a su préserver son identité à seulement 20 minutes de Châteaudun et 45 minutes de Chartres.

Autour des fortifications de l’enceinte du centre historique, le Loir coule dans les fossés. L’abondance de l’eau au cœur de la ville lui a valu le surnom de « petite Venise de la Beauce ». C’est autour de l’Abbaye Saint-Florentin, fondée en 857, que Bonneval s’est développée au fil des années.

On retrouve encore la Porte Saint Roch (XVe S) ou la Tour du Roi (XIIIe S) datant du Moyen-Age.

Différents circuits de randonnées sont aménagés un peu partout dans la ville avec panneaux et QR Codes. Profitez, l’été uniquement, de spectacles lumineux à la tombée de la nuit sur les monuments et ponts de la ville.

2/ Pré Catelan, le parc de Swann

Nous voici à Illiers-Combray, près du Loir, à 30 minutes de Chartres, Nogent-le-Rotrou et Châteaudun. Ce jardin romantique et remarquable est classé en mémoire de l’oeuvre littéraire de Marcel Proust en 1850.

Autour de la rivière, la partie basse du jardin est ornée de petites constructions orientales et exotiques évoquant l’Algérie où Jules Amiot (oncle de Marcel Proust) passa une partie de sa vie. Au détour du chemin, on trouve un pont, des kiosques et la maison des archers édifiée sur une grotte.

C’est à l’âge de six ans, pour les vacances de Pâques et d’été, que Marcel Proust vient passer quelques semaines à Illiers chez sa tante.

Une visite sonore est téléchargeable sur ce site. Ouvert de 09h à 20h, il est gratuit. 

Baladez-vous dans la ville et découvrez où Marcel Proust passait ses vacances, notamment la maison de Tante Léonie.

3/ Sur la Route du Blé

Sur la route, suivez la Route du Blé et découvrez des lieux et édifices qui valent le détour.

  • Alluyes, ancienne baronnie du Perche-Goüet

Elle fût l’une des cinq baronnies créées vers 1050 par Guillaume Gouët pour résister à l’invasion Normande.

Le château d’Alluyes était formé autrefois par deux éléments : le château proprement dit et la basse-cour villageoise. Un système assez complexe de dérivations du Loir fut mis au point pour les entourer et les séparer. Le donjon en ruine, aurait été construit vers 1250.

  • Montboissier, son château et son église
  • Lutz-en-Dunois et les fresques de l’église Saint-Pierre

Le château de Montboissier était un château français de style néoclassique. Construit par l’architecte Nicolas Marie Potain à partir de 1772, il a été démoli dès 1795. Il n’en subsiste que quelques vestiges dont deux pavillons où François-René de Chateaubriand a passé un mois à l’été 1817 : ce séjour est évoqué dans l’un des plus célèbres passages des Mémoires d’outre-tombe, « la grive de Montboissier ».Classée Monument Historique cet édifice roman date du XIe et XIIIe siècles. Il fût partiellement reconstruit après son incendie au XVIe siècle. L’église doit sa réputation aux magnifiques peintures murales qui ornent la quasi totalité des murs de la nef et de l’abside. Elles dépeignent des scènes du Nouveau Testament et de martyre.

  • Ozoir-le-Breuil et le moulin de Frouville-Pensier

C’est le dernier moulin à vent en pierre d’Eure-et-Loir en état de fonctionnement. La bâtisse massive, recouverte d’une toiture tournante ornée d’ailes de 21 mètres d’envergure, est visible des quatre coins de l’horizon de la Beauce Dunoise.

► Une journée dans l’Indre

1/ Parc des Parelles

Le Parc des Parelles est une destination secrète où la végétation a repris ses droits sur cette ancienne carrière de granit. Il se situe à Crevant, à 55 minutes de Châteauroux.

Le Parc vous invite à goûter à la tranquillité d’un bois, d’une clairière, dans ce site remarquable parsemé de blocs de granit géants tapissés de mousse et traversé de ruisseaux. En son cœur, un amphithéâtre de verdure s’anime l’été de spectacles contés et musicaux.

Ce lieu inspira George Sand pour son roman Nanon : « Une oasis de granit et de verdure, un labyrinthe où tout était refuge et mystère. »

Classé “Espace Naturel Sensible”, les dix micro-paysages composant le parc des Parelles offrent aux visiteurs une palette de paysages typiques du Berry, en limite du Limousin.https://www.youtube.com/embed/-G3SfFLe9xc4 sentiers sont à découvrir parmis les 24 hectares de reliefs :

  • Sentier du dordorin – 50min
  • Sentier des tailleurs de pierre – 40min
  • Sentier de la falaise – 20min
  • Sentier de la Châtaigneraie – 15min

2 euros pour les adultes et parking gratuit sur place.

Des animations sont prévues tout au long de l’année ainsi qu’une géocache à découvrir pour les plus joueurs ! Pour plus d’informations c’est ici.

2/ En direction d’Azay-le-Ferron

Sur la route pour se rendre au château d’Azay-le-Ferron, plusieurs arrêts sont possibles.

  • Vaudouan et sa chapelle Notre-Dame de Vaudoun de Briantes

Selon la légende, l’évènement suivant s’est produit le 25 mars 1013.

«  Une bergère découvre, dans une fontaine, une statue en bois représentant la Vierge tenant l’enfant Jésus dans ses bras, avec une colombe dans ses mains. Elle rapporte la statue à Briantes où elle est laissée dans l’église. Le lendemain, la statue a disparu mais on la retrouve dans la fontaine. La scène se répète une deuxième fois. On interprète ceci comme la manifestation de l’intention de la Vierge d’être vénérée à cet endroit.  »

– d’après le dépliant disponible à l’entrée de l’édifice.

  • La Châtre, « la cité que j’ai tant aimé » – George Sand

Au détour des quartiers pittoresques, le visiteur découvre un patrimoine architectural préservé : ancien donjon, maisons de bois, anciennes tanneries, hôtels particuliers, pont médiéval…

Un circuit de 21 panneaux sur les façades des monuments ou devant les différents sites permet de découvrir l’histoire de la ville et de ses illustres habitants.

  • Sarzay et son château

Le château de Sarzay est l’un des principaux site sandien. Il a d’ailleurs servi de cadre à George Sand pour son roman « Le Meunier d’Angibault ». Bâti vers le milieu du XIVe siècle, ce site exceptionnel par son passé et son architecture séduira sans doute petits et grands.

  • Neuvy-Saint-Sépulchre et sa basilique

Copie du Saint-Sépulcre de Jérusalem, la basilique Saint-Jacques-le-Majeur de Neuvy-Saint-Sépulchre est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Cet édifice roman, de forme circulaire, est doté d’une magnifique rotonde dont les colonnes sont ornées de chapiteaux sculptés…

Son reliquaire, qui renferme deux gouttes de sang du Christ, fait l’objet d’un pèlerinage chaque lundi de Pâques.

  • Argenton-sur-Creuse, la Venise du Berry

Au rythme de la Creuse, tantôt calme et sereine, tantôt tourbillonnante et animée, Argenton se dévoile au gré de ruelles d’autrefois, de vieux moulins à roue, de maisons à galeries comme suspendues au-dessus de la rivière… Depuis l’esplanade de la Bonne Dame se dessine un panorama superbe qui s’étire vers les collines verdoyantes de la vallée de la Creuse.

  • Le parc régional de la Brenne

3 000 étangs, 267 espèces d’oiseaux dont 150 espèces nicheuses, 100 000 tortues Cistude, 1 600 espèces végétales dont les orchidées sauvages et des milliers d’insectes et d’animaux…

3/ Azay-le-Ferron et son château

Le château d’Azay-le-Ferron est un château français de la Renaissance édifié du XVe siècle au XVIIIe siècle. L’édifice est classé au titre des monuments historiques, le 25 janvier 1950. Il est situé à 50 minutes de Châteauroux et à 1h20 de Tours et Vierzon.

De beaux jardins l’entourent, attribués aux architectes paysagistes Denis et Eugène Bühler : roseraie, jardin à la française, jardin paysagé, jardin de topiaires et de buis taillés, aux formes de pièces de jeu d’échec. Les jardins du Château d’Azay-le-Ferron sont inscrits dans la liste des jardins portant le label « jardin remarquable ».

C’est Alain qui nous fait visiter, on commence par les jardins. Le saviez-vous ? Georges Hersent dernier propriétaire du château était un ingénieur civil. Il a alors installé un système hydropique pour nourrir les bassins du parc. C’est en puisant dans l’étang situé au bas du domaine qu’avec cylindre et piston l’eau était envoyée dans le château d’eau. À l’aide de canalettes encore visibles l’eau était distribuée dans le parc.

Tout au long des 4,5km de balade, différentes vues du châteaux sont admirables. Avec des espèces venues du monde entier, le parc offre une remarquable flore. En fin de parcours se trouve l’arboretum du château qui regroupe des espèces rares de l’époque et une vue complète du château.

La tour Frotier est la plus ancienne partie du château, elle date du XVe siècle et servait à se défendre. Vient ensuite l’aile d’Humières et le pavillon de François 1er du XVIe siècle avec son balcon et sous les fenêtres, la salamandre de François 1er et l’hermine de la Reine Claude. Le pavillon de Breteuil fut ajouté au XVIIIe siècle.

C’est en 1926 qu’une galerie d’arcades fut construite reliant l’aile Cingé aux communs. En effet, cette galerie servait de bibliothèque, de bureau mais aussi à protéger la cour des regards du village.

C’est dans ces 75 pièces soit 3300 m2 habitables, que vivaient 6 personnes et leurs 75 domestiques.

Ce château regorge de mystères et d’innovations tel qu’un chauffage central, un ascenseur ou encore un téléphone… Des visites insolites vous attendent :

  • Les « Trésors cachés »
  • « Dans les pas d’un domestique »
  • « Scandales au château »

Visite guidée du château + parc et jardins libres. Adultes : 8 € / Enfants de 6 à 18 ans : 4,50 €
Visite du parc et des jardins : Adultes : 3,50 € / Enfants de 6 à 18 ans :  2 €

► Une journée en Loir-et-Cher

1/ Le chemin des Trognes

Rendez-vous à la Maison Botanique à Boursay pour débuter cette balade à 30 minutes de Vendôme et Châteaudun. Le chemin des Trognes a été inauguré en novembre 2002 et présente un circuit en 2015 : « Les Trois Chemins ». 

Qu’est-ce qu’un Trogne ?

Aussi appelés têtards, ragoles, émousses, têteaux, tronches… ces arbres sont taillés périodiquement à la même hauteur pour produire du bois, du fourrage ou des fruits. On peut aussi les utiliser pour borner des parcelles. 

Selon les situations, les régions et les pays, on en trouve une grande diversité. L’abandon de ces usages et la difficulté de la taille en hauteur sont les raisons de leur disparition.

Cette balade d’une heure permet de découvrir une cinquantaine de trognes. Gratuites et accessibles à tous, d’autres randonnées sont possibles pour découvrir le coin. 

2/ Sur la route

Entre Boursay et Chaumont-sur-Loire se trouvent une multitude de choses à voir :

  • Choue, son église

L’église Saint-Clément a été construite au XIème siècle. La nef n’a pas subi de modifications mais le choeur et l’abside sont plus récents (XIIème siècle). La façade occidentale et son portail datent du XVIIIème siècle. Le chevet du XIIème siècle. On retrouve une peinture murale datant du XVIème siècle.

  • Le Temple, le vieux bocage du Perche

Sur la commune du Temple existe un Espace Naturel Sensible dénommé « Vieux bocage du Perche ». Si vous n’en avez pas marre des Trognes, observez-en sur une partie du parcours. Dix tables de lecture vous informent sur l’histoire du bocage, les rôles d’une haie, la biodiversité associée à ce type de milieu, etc.

  • Épuisay et son éolienne Bollée

Son éolienne Bollée de type 3 (sur pylône) fait la fierté des habitants. Elle est installée au centre du village devant la mairie et à côté de la citerne qui servait à recueillir l’eau. Installée en 1911 elle est inaugurée en 1912 et a cessé de fonctionner en 1967. Lorsque la population d’Épuisay s’est agrandie, un moteur mono-cylindre Gueret à essence a été ajouté pour que l’eau continue à être puisée lorsqu’il n’y avait pas de vent. L’éolienne alimentait en eau la commune et le lavoir placé un peu plus loin. Tout le matériel de puisage est encore présent bien que rouillé. Elle est classée monument historique depuis 1992.

  • Vendôme

Entre Châteaux, musées, parcs et jardins mais encore le monde troglodyte le vendômois vous réserve quelques surprises !

3/ L’île de la Folie 

Quand on parle de Chaumont-sur-Loire, on parle principalement de son domaine et de son festival des jardins. Mais connaissez-vous l’île de la Folie ? Balade d’une heure entre Loire, sable et forêt elle vous transporte dans un autre univers loin des sentiers battus.

Considéré comme un espace naturel sensible, ces 50 hectares attachés à la rive sont accessibles à pied offrant 2 sentiers de promenade pour tous.

La forêt dite alluviale offre une végétation dense et une diversité (environ 40 espèces ligneuses) avec en abondance des lianes de lierre, clématites et du houblon. C’est dans cet équilibre naturel que s’installe une grande variété d’insectes profitant des arbres morts pour se nourrir ou faire leurs nids.

Des indices prouvent que les castors fréquentent ce bord de Loire : arbustes coupés en pointe de crayon, branches écorcées…

► Une journée dans le Loiret

1/ Le lagon bleu de Fontenils

C’est à Tavers, village pittoresque traversé par le Lien, à 45 minutes d’Orléans, qu’une balade d’une heure amène aux dites « eaux bleues ». Entre le patrimoine vernaculaire traditionnel de la région et les cours d’eau, il plaira à tous. Pour les trouver, suivre les panneaux bleus avec des vagues blanches.

Au programme : les moulins de la Bouture, de Paillard, de Peuillet, de Foussard et de Perseran mais aussi des lavoirs Rechou et Perseran.

Pourquoi est-il aussi bleu ?

Issu d’une source d’eau alimentée par la nappe de Beauce, les bouillonnements provoqués par l’eau en jaillissant lui donnent une couleur bleu lagon.

2/ Sur la route

  • Beaugency, cité médiévale

En bordure de Loire, la cité médiévale de Beaugency possède un riche héritage architectural. Le château Dunois datant du XVe siècle, l’hôtel de ville et sa façade Renaissance, l’ancienne abbaye Notre-Dame et son abbatiale romane, le donjon du XIe siècle, la tour de l’Horloge, le vieux pont sur la Loire ou encore les jolies demeures anciennes sont à découvrir.

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  • Meung-sur-Loire et son château,

La ville de Meung-sur-Loire témoigne de son riche passé. Le château, l’ancienne résidence des évêques d’Orléans, la porte médiévale d’Amont ou encore la collégiale Saint-Liphard des XIe et XIIIe siècles sont à découvrir.

  • Châteauneuf-sur-Loire, la Marine de Loire

Si vous aimez les rhododendrons vous voici au bon endroit ! Entre le parc et les vestiges du château, découvrez une succession de rhododendrons géants et d’arbres remarquables.

À visiter : le musée de la Marine de Loire, installé dans les anciennes écuries du château.

  • Saint-Martin-d’Abbat, le village des boîtes aux lettres

Insolite, depuis plus de 20 ans, les habitants de ce village décorent leur boîtes aux lettres. L’idée vient de Michel Lafeuille lorsqu’en 1997, il lance le tout premier concours de boîtes aux lettres. Son but ? Donner une identité culturelle au village.

  • Germigny-des-Prés et son oratoire,

L’Oratoire Carolingien, a été construit par l’un des proches conseillers de Charlemagne : Théodulfe. Il s’agit de l’une des plus anciennes églises de France, datant de 806, reconnue notamment pour sa mosaïque exceptionnelle !

L’Oratoire est ouvert en accès libre toute l’année de 9h30 à 18h30 d’avril à septembre et de 10h à 17h d’octobre à mars.

  • Ouzouer-sur-Loire, 

Ouzouer-sur-Loire a accueilli sur ses terres le peuple des Carnutes. Peuple de la Gaulle celtique vivant sur le plateau de Beauce et ayant donné son nom à Chartres. On peut d’ailleurs admirer au hameau “Les Brûlés” un puits antique. Il paraîtrait que les reliques de Saint Martin trouvèrent un refuge temporaire dans notre village lors des invasions normandes au IXème siècle, avant que les Tourangeaux ne les emmènent sur la Loire vers Auxerre.

Vous pourrez aussi retrouver plusieurs ports à Ouzouer sur Loire, présents depuis le XVIIIème siècle au bord de la Loire, le long du bourg : le Port aux Bois, le Port de l’Orme et le Port au Roi

  • Gien, 3 bonnes raisons pour y aller :
  1. Le château, construit à partir de 1482 sur une ancienne forteresse médiévale à la demande d’Anne de Beaujeu. Il abrite désormais le Musée de la Chasse et de la Nature en Val de Loire…
  2. La faience. Parmi les nombreuses faïenceries nées au XIXe siècle, la Faïencerie de Gien est l’une des plus renommées et la plus importante d’Europe.
  3. Les gourmandises avec les Galets de Loire (amandes grillées enrobées de chocolat parfumé au moka), les Bouchons du Giennois (praliné noisette à la crêpe dentelle dragéifié), les Cloadius (caramel mou mélangé à une liqueur et enrobé de caramel dur) et les Délices d’Anne de Beaujeu.

3/ Briare, « Cité des Perles »

Connu pour son canal, Briare se trouve à 1h20 d’Orléans et de Bourges.

Un peu d’hitoire. C’est en 1837 que M. Brisset et M. Azambre achètent trois hectares de terres à Briare. Leur objectif ? Lancer une faïencerie !

La situation géographique est idéale, la capitale n’est pas loin et la Loire permet d’accéder à un ensemble de réseaux de canaux. N’oublions pas que des matières premières et combustibles se trouvent non loin. L’usine se modernise et devient plus influente que Gien. Elle est même cotée à la bourse de Paris. Cependant, en 1841, elle fait faillite.

10 ans plus tard, Jean-Félix Bapterosses fait l’acquisition de la Manufacture de Briare. Voyant Gien s’implanter et faire fortune avec la faïence, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers la pâte d’émail. Mécanicien, il met crée une machine permettant de fabriquer 500 boutons en émail à la fois. Cette invention révolutionne l’industrie du bouton et le bouton de Briare connaît un important succès.

Ne se reposant pas sur ses lauriers, la Manufacture de Briare commence à la production de perles en 1864. Prisées pour leur qualité, elles s’exportent dans le monde entier. Certaines sont utilisées pour faire du troc et deviennent monnaie locale.

L’industrialisation perme de créer les premiers nuanciers. Entre couleurs et formes, les mosaïstes ont le choix et peuvent demander ce qu’ils veulent. Plus question de tailler et couper à la main, la mosaïques s’industrialise, on coupe droit. Des collaborations entre artistes italien et français voient le jour. 

Dans les années 20, les émaux se standardisent. On veut produire plus vite et de plus grosses pièces afin de décorer les station balnéaires. La forme se standardise et apparaissent les carreaux de 2,5 x 2,5cm. Les nuances et forment sont donnés grâce à la couleur.

Ouverture du musée tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h30 sauf le jeudi (seulement de 14h à 18h30). Adulte / 6,00 € Enfant de 6 à 14 ans /4,50 €
Les photos et vidéos sont interdites.

Source: france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/

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